Pourquoi je vous parle de jeu déviant ? L’idée est de reprendre l’expression Queer Games de Bonnie Ruberg un.e écrivain.e et théoricien.ne du jeu vidéo, et se réapproprier un terme qui est utiliser souvent de manière péjorative pour définir ce qui sort de la norme et en faire un revendication, un concept. Voici une citation de Bonnie Ruberg :


Bo Ruberg - Jeux queer


“Jouer queer peut prendre diverses formes, de jouer à perdre, jouer à faire mal, a jouer trop vite ou trop lentement. Il peut être à la fois provocant, déviant, extatique, langoureux, idiot ou absurde. Parfois, le jeu queer est intégré à un jeu vidéo par ses concepteurs, mais dans de nombreux autres cas, les joueurs apportent ce caractère étrange avec eux lorsqu'ils choisissent de jouer d'une manière qu'un jeu n'avait pas prévu.
Dans de tels moments, le jeu queer résiste et réoriente les jeux vers des désirs alternatifs ; il bouleverse les logiques normatives qui structurent le jeu et le transforme en un espace pour tester les frontières du plaisir, de l'identité et de l'agence.” 


Des jeux qui parlent de sexualité  non-normativite, d’identité de genre non-binaire d'un point de vue critique, situé, intersectionnel
 Jeux de soins
qui parlent de traumatismes
qui se jouent bizarrement  et créer des désirs alternatifs
qui ne  sont pas des histoires capitalistes, de guerre, de  colonisation, de l'impérialisme, de domination de l'homme sur les autres espèces.
Qui raconte d’autres  mode de relationner
Qui rend visible les violences structurelles
Qui parle d’affections
Qui parle du désir de contrôle
Qui parlent du quotidien, des histoires anodines
   En opposition à une manière de consommer le jeu, pour les récompenses direct, le mérite.